le rayonnement absorbé par le sol et l’atmosphère est réémis vers l’espace en infrarouge après de multiples interactions avec les gaz atmosphériques. Cela réchauffe les couches inférieures. Ils agissent comme les vitres d’une serre, les gaz interagissent avec le rayonnement IR engendrant un réchauffement climatique, la source infrarouge se trouvant toujours dans l’atmosphère de la terre.
Le mécanisme des GES
INTRODUCTION
réglementation
La réglementation est adaptée aux entités définies comme les entreprises et leurs installations tandis que les forêts ne se laissent pas facilement réglementer
Contrôle des installations industrielles : vise à protéger la population et l'environnement contre les nuisances (substances néfastes rejetées dans le milieu)
instruments économiques
Cela repose sur théoriquement sur des taxes ou le commerce de quotas d'émissions comme par exemple l'instauration de la contrainte carbone régie par une directive européenne
Il existe un système d'échange de quotas en vigueur, notamment concernant le SO2 et les autres GES
Le système cap and trade
Pour le volet cap, chaque état laisse les industries décider du plafond soumis aux émissions (PNAQ)
normes et labels
Dans le secteur automobile et du bâtiment on opte pour une démarche volontaire: des normes de management fondées sur l'éco-conception
Cela concerne les appareils domestiques aussi mais également l'information des consommateurs sous forme de marquage ou étiquetage ayant pour but de lutter contre l'effet de serre
incitations
des taxes sur le consommateur et le producteur peuvent inciter à émettre moins de GES en freinant l'utilisation d'équipements émetteurs, par exemple la consommation de carburant et l'instauration de la "vignette"
Le certificat vert ?
Le certificat blanc ?
les engagements volontaires
Citons l'engagement des multinationales comme Shell et BP
Le protocole de Kyoto
la réduction des émissions et la séquestration du CO2 met en oeuvre des procédés physiques, comme la photosynthèse.Les instruments économiques encouragent les acteurs tels que les agronomes et les ingénieurs à améliorer le rendement de la captation de CO2 ou à réduire les émissions de centrales électriques au charbon. On s’intéresse davantage aux moyens réglementaires et économiques pour réduire les GES plutôt qu’aux technologies pour y parvenir
fonctionnement de l'effet de serre
mécanisme des gaz à effet de serre
Pour le contrôle des installations industrielles, la France dispose depuis 1976 d’une loi visant à limiter les flux de polluants et à fixer des plafonds de concentration de substances néfastes rejetées dans le milieu. Cette loi sur les installations classées soumet à autorisation la construction et l’exploitation d’une usine. Au niveau européen, un règlement datant de 1998 (EPER) oblige les états membres de recoller les données des GES des usines en vue de les transmettre à Bruxelles.
Par ailleurs, les BREF, documents de référence, décrivent les meilleures technologies disponibles pour chaque atelier d’un secteur industriel donné mais ne traitent pas de l’efficacité énergétique des émissions de GES.
réglementation
Lles normes visant à encadrer la consommation de grandes catégories de produits et équipements concernent :
- bâtiments
- véhicules
- appareils électroménagers
gaz à effet de serre et le changement climatique
les instruments de lutte contre les émissions de GES
la maîtrise de la consommation en énergie des produits (bâtiments, voitures) et la réglementation s’imposent moins à leur usage mais davantage à leur conception.
exemple des bâtiments
=25% du CO2 anthropique rejeté en france
due à la consommation d'énergie fossile pour le chauffage, éclairage et électricité
durée de vie en moyenne=50 ans
la réglementation thermique (rT) est en vigueur :
on veut réduire la consommation en énergie de 20% dans les logements et 40% dans le tertiaire
des directives européennes visent une efficacité accrue des chaudières et le secteur de l'éclairage.
exemple de l’automobile
=le plus gros émetteur de GES, le quart des émissions et le tiers des émissions de CO2.
voiture personnelles = 60%
véhicules utilitaires légers = 16%
poids lourds = 26%
les mesures de luttes sont proposées au sujet de l’organisation des déplacements et de la conception des véhicules.
l’ACEA désire ramener la consommation de carburant des voitures particulières jusqu’à 140 g de CO2 par kilomètre en 2008. On constate une diminution de 2g/kilomètre tous les ans.
le premier secteur émetteur de GES concerne les centrales énergétiques qui émettent le plus de CO2 puis viennent en second les processus industriels et en troisième les transports. la production agricole est le 4ème émetteur de GES surtout pour les émissions de méthane et d'oxyde d'azote. les autres émetteurs de GES sont les activités d''extraction et distribution des énergies fossiles qui arrivent en 5ème position et représentent une part de 11,3% des émissions totales annuelles. à noter que le dernier émetteur concerne l'élimination et le traitement des déchets responsable de 3,4% des émissions GES.
les incitations
les certificats verts sont destinés à promouvoir les énergies renouvelables donc sans CO2. le principe est que pour chaque kilowattheure d’électricité verte produit, le bénéfice environnemental représenté par le certificat vert d’une part et l’électricité physique d’autre part sont vendus séparément. cela revient à prouver qu’une partie de l’électricité produite l’a été de manière renouvelable. le certificat vert reflète la différence de coût de production entre les installations renouvelables et conventionnelles. pour développer un marché il faut qu’une demande s’exprime en définissant un quota obligatoire en énergie renouvelable pour les producteurs ou utilisateurs.
les certificats blancs récompensent les économies d’énergie. il est imposé à certains acteurs économiques une obligation de résultat d’économie d’énergie. les fournisseurs d’énergie (électricité, gaz, chaleurs, fuel domestique) sont tenus d’obtenir auprès de l’état un certain volume de certificats d’économie pour une période de 3 ans. ils peuvent les obtenir moyennant des économies sur leurs propres installations ou en aidant leurs clients à en faire. l’unité est le cumac ou certificat cumulé actualisé. si par une action quelconque un opérateur réalise des économies, l’administration lui octroie un volume de certificats dès le début de la période équivalente à l’économie cumulée sur la dite période. les certificats ont une valeur monétaire puisqu’ils font l’objet d’un marché, il est un bien meuble commercialement négociable.